Dall\'estero non ci vedono poi così male
Moderatore: Emy77
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Il momento non è certo dei più felici ma la stampa francese non ci vede poi così male. Questo articolo è stato pubblicato venerdi scorso su Libération. Presenta qualche imprecisione e non nasconde la modestia dei risultati, ma fa anche notare la crescita del movimento in questi ultimi anni. Sarà un ‘brodino’, ma meglio di niente…
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<BR>Rugby. Intégrés dans le Tournoi des six nations depuis cinq ans, les Transalpins n\'ont gagné que trois matchs mais sont sortis de l\'anonymat
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<BR>L\'Italie, nouveau pilier (nuovo pilone) de l\'Ovalie
<BR>Par Dino DIMEO - Rome envoyé spécial
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<BR>L\'Italie, qui recevra le XV de France samedi au Stadio Flaminio de Rome, fête ses cinq années de présence dans le Tournoi des six nations. Si le bilan semble plutôt maigre pour l\'équipe nationale (trois victoires à domicile), l\'entrée dans le Tournoi a plutôt été bénéfique pour l\'image du rugby italien, un sport quasi confidentiel dans ce pays voué corps et âme au foot. Une première victoire d\'entrée face à l\'Ecosse en 2000 avait agréablement surpris le monde de l\'Ovalie et alimenté la boulimie d\'une Italie qui gagne. Les unes des journaux s\'étaient emparées immédiatement de l\'exploit et les chaînes de télévision avaient tendu l\'oreille, intriguées par un sport jugé barbare et incompréhensible pour 80 % de la population. Depuis, tout a évolué.«Ce qui était impensable il y a cinq ans, c\'est la télévision, rappelle Fabrizio Gaetaniello, le directeur sportif de la fédération italienne, ancien international. Aujourd\'hui, il y a trois chaînes de rugby. La 7, Sky Italia et Sport International retransmettent le Tournoi, les test-matchs, le championnat et la Coupe d\'Europe en direct. Sept heures de direct par week-end alors qu\'avant, il fallait presque payer pour passer à la télévision.» Giancarlo Dondi, le président, rappelle de son côté que, pour les premiers matchs, il demandait aux chaînes de ne pas les diffuser en direct. «Nous avions peur de ne pas remplir, précise-t-il. Aujourd\'hui, on pense à agrandir le stade Flaminio, car, avec 29 000 spectateurs, nous jouons à guichets fermés.» Les matchs font de bonnes audiences (1 million de téléspectateurs en moyenne, 3 millions pour la venue du pays de Galles).Convoitises. Depuis cinq ans, l\'équipe d\'Italie a bien essayé de tenir son rang, mais la tâche est encore difficile. Le rugby est un sport jeune, moins bien structuré que dans les autres nations. Mais il progresse vite. En plus de ces droits télé inespérés, le XV d\'Italie a été l\'objet de convoitises de la part des sponsors. Le dernier en date ? Jaguar, marque prestigieuse de l\'industrie anglo-saxonne. «Dès que nous avons su que l\'Italie allait entrer dans le Tournoi 2000, j\'ai contacté la fédération, explique Jonathan Lewis, le PDG de la filiale italienne. L\'équipe avait déjà un sponsor maillot mais nous sommes entrés en temps que partenaire.» Deux ans plus tard, le maillot bleu était frappé du félin bondissant, faisant la fierté de cet ancien rugbyman anglais, depuis quinze ans à la tête de Jaguar Italia. «Si nous avions choisi une équipe anglo-saxonne, cela aurait pu être mal pris, continue le manager. En optant pour l\'Italie, nous ne faisons pas de jaloux.» Il se trouve, en plus, que l\'Italie figure au troisième rang des ventes de Jaguar derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.En terme de retombées, la marque n\'a pas à se plaindre. «La voiture est quelque chose d\'émotif en Italie, dit-il. Conjuguer notre image à un sport dynamique et agressif pourrait nous permettre de toucher un public un peu plus jeune.» Et, si les résultats ne sont pas encore totalement au rendez-vous, Jon Lewis relativise le médiocre bilan italien : «La France est aussi passée par là. Entrée en 1910, elle a gagné son premier match l\'année suivante. Le deuxième, c\'était en 1920 et le premier Tournoi en 1954. Il faut être plus patient.»L\'attente de l\'exploit. Le pays possède déjà de nombreux nids à rugby comme la Vénétie, les régions du Centre ou la Sicile et la Sardaigne. Ce que Fabrizio Gaetaniello appelle des taches de léopard. «Mais la base doit devenir plus large, précise-t-il. Nous avons besoin d\'un grand mouvement amateur doté d\'une structure régionale forte. Il faut aussi investir en formation, sensibiliser les profs de gym au rugby, ce qui n\'est pas encore le cas. Sans compter que nous manquons encore de terrains.» Le président Dondi, ancien joueur de Parme dans les années 50, attend lui aussi l\'exploit même s\'il s\'est engagé sur des orientations à long terme. La manne venant du Totocalcio a fondu et les petites fédérations ont dû s\'organiser autrement. «On a eu la chance de grandir pauvres. Du coup, on a appris à gérer attentivement notre budget», dit-il. En tout, 22 millions d\'euros par an pour faire tourner une fédération de 40 000 licenciés qui ne paye ni son siège du Stadio Olimpico, propriété du Coni (le comité olympique), ni ses 37 employés fédéraux, eux aussi dépendants du Coni.Bière au stade. Pour la venue du XV de France, la campagne publicitaire dans les transports publics de la capitale ne passe pas inaperçue. Un petit livre dans lequel figurent les règles du jeu a également été distribué par le sponsor. Rien n\'est laissé au hasard, bien que les affiches se trouvent noyées dans l\'effervescence électorale. Mais faire connaître en Italie un sport qui ne gagne pas restera difficile. En attendant, les passionnés comptent sur l\'image bon enfant des supporters. Même la police a compris que ce n\'étaient pas les mêmes qu\'au foot et même la bière a été autorisée au stade. Il faudrait juste qu\'ils adoptent un chant qui s\'entende jusqu\'à la Piazza del Popolo toute proche.
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<BR>L\'Italie, nouveau pilier (nuovo pilone) de l\'Ovalie
<BR>Par Dino DIMEO - Rome envoyé spécial
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<BR>L\'Italie, qui recevra le XV de France samedi au Stadio Flaminio de Rome, fête ses cinq années de présence dans le Tournoi des six nations. Si le bilan semble plutôt maigre pour l\'équipe nationale (trois victoires à domicile), l\'entrée dans le Tournoi a plutôt été bénéfique pour l\'image du rugby italien, un sport quasi confidentiel dans ce pays voué corps et âme au foot. Une première victoire d\'entrée face à l\'Ecosse en 2000 avait agréablement surpris le monde de l\'Ovalie et alimenté la boulimie d\'une Italie qui gagne. Les unes des journaux s\'étaient emparées immédiatement de l\'exploit et les chaînes de télévision avaient tendu l\'oreille, intriguées par un sport jugé barbare et incompréhensible pour 80 % de la population. Depuis, tout a évolué.«Ce qui était impensable il y a cinq ans, c\'est la télévision, rappelle Fabrizio Gaetaniello, le directeur sportif de la fédération italienne, ancien international. Aujourd\'hui, il y a trois chaînes de rugby. La 7, Sky Italia et Sport International retransmettent le Tournoi, les test-matchs, le championnat et la Coupe d\'Europe en direct. Sept heures de direct par week-end alors qu\'avant, il fallait presque payer pour passer à la télévision.» Giancarlo Dondi, le président, rappelle de son côté que, pour les premiers matchs, il demandait aux chaînes de ne pas les diffuser en direct. «Nous avions peur de ne pas remplir, précise-t-il. Aujourd\'hui, on pense à agrandir le stade Flaminio, car, avec 29 000 spectateurs, nous jouons à guichets fermés.» Les matchs font de bonnes audiences (1 million de téléspectateurs en moyenne, 3 millions pour la venue du pays de Galles).Convoitises. Depuis cinq ans, l\'équipe d\'Italie a bien essayé de tenir son rang, mais la tâche est encore difficile. Le rugby est un sport jeune, moins bien structuré que dans les autres nations. Mais il progresse vite. En plus de ces droits télé inespérés, le XV d\'Italie a été l\'objet de convoitises de la part des sponsors. Le dernier en date ? Jaguar, marque prestigieuse de l\'industrie anglo-saxonne. «Dès que nous avons su que l\'Italie allait entrer dans le Tournoi 2000, j\'ai contacté la fédération, explique Jonathan Lewis, le PDG de la filiale italienne. L\'équipe avait déjà un sponsor maillot mais nous sommes entrés en temps que partenaire.» Deux ans plus tard, le maillot bleu était frappé du félin bondissant, faisant la fierté de cet ancien rugbyman anglais, depuis quinze ans à la tête de Jaguar Italia. «Si nous avions choisi une équipe anglo-saxonne, cela aurait pu être mal pris, continue le manager. En optant pour l\'Italie, nous ne faisons pas de jaloux.» Il se trouve, en plus, que l\'Italie figure au troisième rang des ventes de Jaguar derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.En terme de retombées, la marque n\'a pas à se plaindre. «La voiture est quelque chose d\'émotif en Italie, dit-il. Conjuguer notre image à un sport dynamique et agressif pourrait nous permettre de toucher un public un peu plus jeune.» Et, si les résultats ne sont pas encore totalement au rendez-vous, Jon Lewis relativise le médiocre bilan italien : «La France est aussi passée par là. Entrée en 1910, elle a gagné son premier match l\'année suivante. Le deuxième, c\'était en 1920 et le premier Tournoi en 1954. Il faut être plus patient.»L\'attente de l\'exploit. Le pays possède déjà de nombreux nids à rugby comme la Vénétie, les régions du Centre ou la Sicile et la Sardaigne. Ce que Fabrizio Gaetaniello appelle des taches de léopard. «Mais la base doit devenir plus large, précise-t-il. Nous avons besoin d\'un grand mouvement amateur doté d\'une structure régionale forte. Il faut aussi investir en formation, sensibiliser les profs de gym au rugby, ce qui n\'est pas encore le cas. Sans compter que nous manquons encore de terrains.» Le président Dondi, ancien joueur de Parme dans les années 50, attend lui aussi l\'exploit même s\'il s\'est engagé sur des orientations à long terme. La manne venant du Totocalcio a fondu et les petites fédérations ont dû s\'organiser autrement. «On a eu la chance de grandir pauvres. Du coup, on a appris à gérer attentivement notre budget», dit-il. En tout, 22 millions d\'euros par an pour faire tourner une fédération de 40 000 licenciés qui ne paye ni son siège du Stadio Olimpico, propriété du Coni (le comité olympique), ni ses 37 employés fédéraux, eux aussi dépendants du Coni.Bière au stade. Pour la venue du XV de France, la campagne publicitaire dans les transports publics de la capitale ne passe pas inaperçue. Un petit livre dans lequel figurent les règles du jeu a également été distribué par le sponsor. Rien n\'est laissé au hasard, bien que les affiches se trouvent noyées dans l\'effervescence électorale. Mais faire connaître en Italie un sport qui ne gagne pas restera difficile. En attendant, les passionnés comptent sur l\'image bon enfant des supporters. Même la police a compris que ce n\'étaient pas les mêmes qu\'au foot et même la bière a été autorisée au stade. Il faudrait juste qu\'ils adoptent un chant qui s\'entende jusqu\'à la Piazza del Popolo toute proche.
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- Iscritto il: 4 nov 2003, 0:00
- Località: Inghilterra
E\' vero Gab. Articoli interessante in LIberation, specialmente i dettagli che gli impiegati Fir sono pagati dal Coni, e anche qui in Albione non la vedono cosi\' male.
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<BR>Beh, vedono gli avanti bene, i 3/4 un po meno. Per gli avanti, il corrispondente del Guardian had scritto che ognuno di loro troverebbe un posto in squadra negli altri pacchetti del 6N. In particolare apprezzano Bergamauro, Bortolami, Parisse, Lo Cicero, Ongarto e Castrogiovanni. Pensate che Parisse e\' stato quasi eletto Man of The Match contro la Francia.
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<BR>Per i 3/4 i commenti sono gli stessi che in Italia, anche se piu\' attenuati. Ma prima della partita con l\'Inghilterra Phil Larder, coach difensivo dei bianchi, ha dichiarato che difensivamente gli Azzurri sono la squadra piu\' miglorata al mondo in quest\'ultimo anno.
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<BR>A leggere la stampa Italiana c\'e\'proprio del veleno anti JK, che sembra veramente eccessivo.
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<BR>Beh, vedono gli avanti bene, i 3/4 un po meno. Per gli avanti, il corrispondente del Guardian had scritto che ognuno di loro troverebbe un posto in squadra negli altri pacchetti del 6N. In particolare apprezzano Bergamauro, Bortolami, Parisse, Lo Cicero, Ongarto e Castrogiovanni. Pensate che Parisse e\' stato quasi eletto Man of The Match contro la Francia.
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<BR>Per i 3/4 i commenti sono gli stessi che in Italia, anche se piu\' attenuati. Ma prima della partita con l\'Inghilterra Phil Larder, coach difensivo dei bianchi, ha dichiarato che difensivamente gli Azzurri sono la squadra piu\' miglorata al mondo in quest\'ultimo anno.
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<BR>A leggere la stampa Italiana c\'e\'proprio del veleno anti JK, che sembra veramente eccessivo.
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Come se fosse una novità... ma lo sapete cosa dicono la stampa inglese, francese, irlandese, sudafricana, gallese, neozelandese, australiana, etc. ogni qualvolta la loro nazionale gioca malino o viene sconfitta? Eddaai, lo sappiamo tutti che si è sempre i peggiori critici di sè stessi. Lo fanno tutti, non solo noi.
NO ALLO SPOSTAMENTO DEL MONUMENTO DEDICATO A MACI BATTAGLINI!:
http://www.petitiononline.com/maci/petition.html
http://www.petitiononline.com/maci/petition.html
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- Iscritto il: 16 feb 2005, 0:00
Sono d\'accordo con L3gs: quando critichiamo siamo così severi coi nostri perchè ci sentiamo parte integrante di questo movimento. Un discorso più obbiettivo ci dovrebbe far massacrare l\'Inghilterra come squadra più peggiorata del torneo, ma la verità è che a noi di come va l\'Inghilterra non ce ne può fregar di meno. Siamo Italiani, amiamo (nonostante tutto) il nostro paese e ci interessa che le cose vadano meglio per noi. In altre circostanze ho detto che, nello sport italiano, nessuno meriti di ottenere risultati di cui essere fieri più dei nostri rugbisti (i giocatori, intendo...) e, a dispetto di varie polemiche su oriundi e naturalizzati, quando vedo gente come Paul Griffen cantare l\'Inno Nazionale (cosa che un\'italianissimo come Paolo Maldini si è sempre ben guardato dal fare...) mi commuovo, seriamente.
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<BR>E credo che una critica costruttiva, basata su valutazioni tecniche o organizzative (le due note dolenti del nostro rugby di vertice) possa solo essere una cosa positiva se utilizzata al fine di migliorare le cose da chi può agire in questi ambiti. La critica inutile e dannosa è quella che si basa sull\'insulto e la denigrazione senza nemmeno degnarsi di circostanziare o motivare le proprie opinioni. Personalmente ho sempre cercato di esprimere le mie opinioni motivandole, anche se talvolta sono potute apparire un po\' forti, ma il mio scopo è sempre stato quello di stimolare la riflessione e, magari, l\'azione per migliorare le cose. Siamo un popolo passionale, ma alla fine è quello che c\'è in mezzo alle orecchie che ci ha sempre fatti emergere. Non dimentichiamolo mai.
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<BR>E credo che una critica costruttiva, basata su valutazioni tecniche o organizzative (le due note dolenti del nostro rugby di vertice) possa solo essere una cosa positiva se utilizzata al fine di migliorare le cose da chi può agire in questi ambiti. La critica inutile e dannosa è quella che si basa sull\'insulto e la denigrazione senza nemmeno degnarsi di circostanziare o motivare le proprie opinioni. Personalmente ho sempre cercato di esprimere le mie opinioni motivandole, anche se talvolta sono potute apparire un po\' forti, ma il mio scopo è sempre stato quello di stimolare la riflessione e, magari, l\'azione per migliorare le cose. Siamo un popolo passionale, ma alla fine è quello che c\'è in mezzo alle orecchie che ci ha sempre fatti emergere. Non dimentichiamolo mai.
"It ain't over till the fat man spins!" - David Gower, 2005
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Ecco la traduzione, un po\' frettolosa a dire il vero.
<BR>Gli spunti interessanti non mancano
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<BR>Integrati nel torneo da 5 anni i transalpini hanno vinto solo 3 match ma sono usciti dall’anonimato
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<BR>L’Italia, nuovo pilone del mondo ovale
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<BR>L’italia …. festeggia i suoi 5 anni di presenza nel torneo. Se il bilancio sembra piuttosto magro (3 vittorie in casa), l’ingresso nel torneo è stato piuttosto benefico per l’immagine del rugby italiano, uno sport quasi familiare in questo paese votato anima e corpo al calcio. La prima vittoria contro la Scozia nel 2000 aveva dolcemente sorpreso il mondo ovale e alimentato la fame di un’Italia vincente. Le prime pagine dei giornali si erano impadronite immediatamente dell’exploit e i canali televisivi avevano teso l’orecchio, intrigati da uno sport giudicato barbaro e incomprensibile dall’80% della popolazione. Dopo la cosa si è evoluta.
<BR>
<BR>“Ciò che era impensabile 5 anni fa, è il ruolo della televisione” – ricorda Fabrizio Gaetaniello … - “oggi tre canali televisivi … trasmettono il torneo, i test-match, il campionato e la coppa europa in diretta”. Giancarlo Dondi, presidente, ricorda da parte sua che per i primi match aveva chiesto la differita tv. “Noi avevamo paura di non riempire il Flaminio, oggi pensiamo di ingrandirlo, poichè con 29.000 posti, noi giochiamo sempre con il tutto esaurito”. I match fanno una buona audience (1 milione di telespettatori in media, 3 milioni con il Galles).
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<BR>Le bramosie. Dopo 5 anni, la squadra italiana ha ben dimostrato di reggere il posto, ma il lavoro è ancora difficile. Il rugby è uno sport giovane, meno strutturato che nelle altre nazioni. Ma avanza velocemente. Oltre agli insperati diritti televisivi, il XV d’Italia è stato l’oggetto delle bramosie degli sponsor. L’ultima in ordine di tempo la Jaguar … “Quando sapemmo che l’Italia sarebbe entrata nel torneo 2000, contattai la federazione – spiega Jonathan Lewis, direttore generale della filiale italiana – la squadra aveva già uno sponsor per la maglia, ma noi siamo entrati in tempo come partner”. Due anni più tardi la maglia azzurra era adornata dal felino … “Optando per l’Italia, noi non abbiamo fatto gelosie”… L’Italia figura al terzo posto delle vendite della Jaguar, dopo Usa e UK.
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<BR>In termini di ritorno la marca non ha da lamentarsi … E se i risultati non sono ancora totalmente soddisfacenti, Lewis relativizza il mediocre bilancio italiano: “Anche la Francia è passata di là. Entrata nel 1910, ha vinto il suo primo match l’anno seguente, il secondo nel 1920, e il primo torneo nel 1954. Bisogna avere pazienza”.
<BR>
<BR>L’attesa dell’impresa. Il paese possiede già numerosi nidi di rugby come il Veneto, le regioni del centro, la Sicilia e la Sardegna. Che Gaetaniello chiama chiazze di leopardo. “Ma la base deve divenire più larga”, precisa. Noi abbiamo bisogno di un grande movimento amatoriale dotato di strutture regionali forti. Bisogna anche investire in formazione, sensibilizzare i prof di ginnastica al rugby, cosa che ancora non è il caso. Senza dimenticare che manchiamo ancora di terreni di gioco”. Il presidente Dondi … attende l’impresa, anche se egli stesso si è impegnato in orizzonti a lungo termine”. La manna venuta dal Totocalcio è finita e le piccole federazioni hanno dovuto organizzarsi diversamente. “C’è stata la possibilità di crescere poveri. D’improvviso, abbiamo appreso a gestire attivamente il nostro budget”, dice. In tutto, 22 milioni di euro per far girare una federazione con 40.000 iscritti che non paga né la sua sede dello stadio olimpico, proprietà del Coni, né i suoi 37 impiegati, anch’essi dipendenti del Coni.
<BR>
<BR>Birra allo stadio. Per la partita con la Francia, la campagna pubblicitaria nei mezzi di trasporto pubblico della capitale non è passata inosservata. Un opuscolo con le regole del gioco è stato distribuito dallo sponsor. Niente è stato lasciato al caso, nonostante che i manifesti siano annegati dall’effervescenza elettorale. Ma far conoscere in Italia uno sport che non vince resterà difficile. Nell’attesa gli appassionati fanno affidamento sulla buona immagine dei supporters. La stessa polizia ha compreso che non erano gli stessi del calcio e la birra è stata autorizzata nello stadio. Sarebbe opportuno che i supporters adottassero un canto che si sentisse fino alla vicina piazza del popolo.
<BR><!-- BBCode Start --><B>null</B><!-- BBCode End -->
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<BR>L’italia …. festeggia i suoi 5 anni di presenza nel torneo. Se il bilancio sembra piuttosto magro (3 vittorie in casa), l’ingresso nel torneo è stato piuttosto benefico per l’immagine del rugby italiano, uno sport quasi familiare in questo paese votato anima e corpo al calcio. La prima vittoria contro la Scozia nel 2000 aveva dolcemente sorpreso il mondo ovale e alimentato la fame di un’Italia vincente. Le prime pagine dei giornali si erano impadronite immediatamente dell’exploit e i canali televisivi avevano teso l’orecchio, intrigati da uno sport giudicato barbaro e incomprensibile dall’80% della popolazione. Dopo la cosa si è evoluta.
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<BR>“Ciò che era impensabile 5 anni fa, è il ruolo della televisione” – ricorda Fabrizio Gaetaniello … - “oggi tre canali televisivi … trasmettono il torneo, i test-match, il campionato e la coppa europa in diretta”. Giancarlo Dondi, presidente, ricorda da parte sua che per i primi match aveva chiesto la differita tv. “Noi avevamo paura di non riempire il Flaminio, oggi pensiamo di ingrandirlo, poichè con 29.000 posti, noi giochiamo sempre con il tutto esaurito”. I match fanno una buona audience (1 milione di telespettatori in media, 3 milioni con il Galles).
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<BR>Le bramosie. Dopo 5 anni, la squadra italiana ha ben dimostrato di reggere il posto, ma il lavoro è ancora difficile. Il rugby è uno sport giovane, meno strutturato che nelle altre nazioni. Ma avanza velocemente. Oltre agli insperati diritti televisivi, il XV d’Italia è stato l’oggetto delle bramosie degli sponsor. L’ultima in ordine di tempo la Jaguar … “Quando sapemmo che l’Italia sarebbe entrata nel torneo 2000, contattai la federazione – spiega Jonathan Lewis, direttore generale della filiale italiana – la squadra aveva già uno sponsor per la maglia, ma noi siamo entrati in tempo come partner”. Due anni più tardi la maglia azzurra era adornata dal felino … “Optando per l’Italia, noi non abbiamo fatto gelosie”… L’Italia figura al terzo posto delle vendite della Jaguar, dopo Usa e UK.
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<BR>In termini di ritorno la marca non ha da lamentarsi … E se i risultati non sono ancora totalmente soddisfacenti, Lewis relativizza il mediocre bilancio italiano: “Anche la Francia è passata di là. Entrata nel 1910, ha vinto il suo primo match l’anno seguente, il secondo nel 1920, e il primo torneo nel 1954. Bisogna avere pazienza”.
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<BR>L’attesa dell’impresa. Il paese possiede già numerosi nidi di rugby come il Veneto, le regioni del centro, la Sicilia e la Sardegna. Che Gaetaniello chiama chiazze di leopardo. “Ma la base deve divenire più larga”, precisa. Noi abbiamo bisogno di un grande movimento amatoriale dotato di strutture regionali forti. Bisogna anche investire in formazione, sensibilizzare i prof di ginnastica al rugby, cosa che ancora non è il caso. Senza dimenticare che manchiamo ancora di terreni di gioco”. Il presidente Dondi … attende l’impresa, anche se egli stesso si è impegnato in orizzonti a lungo termine”. La manna venuta dal Totocalcio è finita e le piccole federazioni hanno dovuto organizzarsi diversamente. “C’è stata la possibilità di crescere poveri. D’improvviso, abbiamo appreso a gestire attivamente il nostro budget”, dice. In tutto, 22 milioni di euro per far girare una federazione con 40.000 iscritti che non paga né la sua sede dello stadio olimpico, proprietà del Coni, né i suoi 37 impiegati, anch’essi dipendenti del Coni.
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<BR>Birra allo stadio. Per la partita con la Francia, la campagna pubblicitaria nei mezzi di trasporto pubblico della capitale non è passata inosservata. Un opuscolo con le regole del gioco è stato distribuito dallo sponsor. Niente è stato lasciato al caso, nonostante che i manifesti siano annegati dall’effervescenza elettorale. Ma far conoscere in Italia uno sport che non vince resterà difficile. Nell’attesa gli appassionati fanno affidamento sulla buona immagine dei supporters. La stessa polizia ha compreso che non erano gli stessi del calcio e la birra è stata autorizzata nello stadio. Sarebbe opportuno che i supporters adottassero un canto che si sentisse fino alla vicina piazza del popolo.
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Già davvero mi suona male esser transalpino.... ma poi, Non eravamo Cisalpini??? O Alpini che bevono caffè e grappini per arrampicar sui sentierini???
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<BR>Cmq PIER, fa nò el pirla!!! Torna a scrivere e già che ci sei anticipaci le notizie di mercato, se non vuoi creare tutti i casini ( che cmq bisogna essere almeno in 2) al limite ti scrivi un tuo articolone una volta a settimana, tipo editoriale e lo inserisci in aggiungi una notizia. Così commentano sotto e nessuno li va a leggere i commenti altrui...![Mr. Green :-]](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
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<BR>Cmq PIER, fa nò el pirla!!! Torna a scrivere e già che ci sei anticipaci le notizie di mercato, se non vuoi creare tutti i casini ( che cmq bisogna essere almeno in 2) al limite ti scrivi un tuo articolone una volta a settimana, tipo editoriale e lo inserisci in aggiungi una notizia. Così commentano sotto e nessuno li va a leggere i commenti altrui...
![Mr. Green :-]](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
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