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Francia solidissima in difesa, giusto 10 minuti per prendere le misure alla sfuriata italica, poi cecchini e cinici nel punire ogni minimo errore. Chabal su tutti.
Inghilterra stratosferica, non solo Wilkinson, ma anche una mischia coriacea, un mediano reattivo e tanti ma tanti rincalzi, per me è la favorita.
Irlanda da seguire, ma non poderosa come si diceva, lascerà una sconfitta nel torneo, non so se a cura di Francia o Inghilterra.
Scozia da non imitare, però rischiano anche loro il cucchiaio di legno, occhio che se non lo vincono loro... è nostro.
Galles cade in piedi, ancora presto per dire se ci sono spazi di miglioramento per il mondiale, ma la crisi dell 2006 non è superata.
Italia che da inizio autunno non riesce a mettere l'ovale oltre la linea del desiderio, l'organizzazione dei 3/4, costantemente rimaneggiata, non si schioda da una dignitosa prestazione contro l'Australia, che ci aveva fatto sperare. Le nuove regole della mischia ci impongono di mettere sotto esame anche gli avanti (qualcuno si ricorda il grido da bordo campo... "alle gambe, alle gambe"
Ripropongo qui il commento che ho messo sul mio sito a riassunto della prima giornata:
Terminata la prima giornata del Torneo. Nessuna sorpresa, grazie alle vittorie di Francia, Inghilterra e Irlanda contro Italia, Scozia e Galles.
Delusione per gli azzurri, autori di una prova sottotono rispetto alle ultime uscite. Peggiore partita dell'era Berbizier, colpevole di alcune scelte azzardate e tradito da alcuni degli uomini di punta. Servono scelte diverse se si vuole risalire la china in questo 6 Nazioni e in vista del Mondiale.
Francia concreta, senza faville, si accontenta di sfruttare gli errori azzurri e di puntare sulle proprie individualità. Da valutare contro una formazione più ostica, resta comunque favorita insieme all'Irlanda per la vittoria nel torneo.
L'Inghilterra ritrova Wilkinson e distrugge la difesa scozzese. Una squadra rinata nel carattere, ha ritrovato il suo condottiero. Cerca conferme nelle prossime partite. Da capire se è Wilko-dipendente o meno. Può essere la sorpresa dal 6 nazioni.
Scozia debole, riesce a tenere per un po', ma deve cedere alla forza inglese. Decisamente un livello inferiore rispetto agli avversari. Ci mette il cuore in difesa, ma non ha i mezzi per impaurire gli inglesi.
Irlanda inizia alla grande, ma poi subisce la grinta gallese. Domina la partita, ma ha problemi nel supporto e nella mischia. Non ancora al top. Troppi individualismi, poca cattiveria e poco peso in mischia.
Galles, pronti e via subisce una meta. Tira fuori il carattere e riesce a rimontare. Ci mette cuore, anima e muscoli, ma non è all'altezza dei verdi. In ogni modo buona prova di squadra.
Come contributo al bilancio del primo turno vi invio l'articolo comparso su Libé.
Rugby. En ouverture du Tournoi des six nations, les Français bien organisés passent cinq essais aux Italiens.
La cruelle leçon des Bleus aux Azzurri
Par Olivier VILLEPREUX
La France ne s'est pas trompée de tactique. L'Italie, gonflée à l'hélium par une semaine de présuppositions sur son niveau de jeu après des tests d'automne réussis, a pris une volée de grêlons bleus pour son premier match du tournoi 2007. «Un match accompli» dira Bernard Laporte. «Un résultat logique» ajoutera Pierre Berbizier. Une option défensive portée à saturation a conduit les Bleus à établir un score fleuve, cinq essais à rien, qui ne dit pas que l'Italie a sombré surtout par ses approximations. Cruelle leçon de rugby, en somme, pour des Transalpins qui, dans le premier quart d'heure, ont raté deux pénalités, par Scanavacca et De Marigny, puis deux essais sur des erreurs personnelles : Mirco Bergamasco qui oublie de se retourner à moins d'un mètre de la ligne adverse et Ongaro en position de relayer pour un trois contre un qui, inexplicablement, préfère s'empaler sur le dernier défenseur.
Palette. Pour les Français, cinq brèches sont exploitées au mieux, en contre (Dominici), petit côté (Heymans), en force (Chabal), à la main (Mignoni-Chabal), au pied (Skrela vers Heymans qui volleye vers Poitrenaud, essai de Jauzion). On le voit, la palette est complète mais, pour le reste, les Italiens, qui avaient si souvent le ballon, qui en ont même récupérés pas mal, n'ont jamais pu perforer une ligne française disposée à attendre leurs nombreuses fautes. Menés au score, ils ont cherché en vain à débrider un jeu d'arrières qu'ils ne maîtrisent pas encore techniquement.
«Il y avait un peu de nervosité avant le match, admettra Ibanez, ce qui s'est traduit par une bonne défense.» Pour illustrer la copie française, attardons-nous sur le cas Poitrenaud, anguille avec Toulouse, qui s'est contenté samedi d'assurer l'ordinaire, certes avec une belle conscience : «J'avais envie de faire un match propre, sérieux. Ils se doutaient que l'on pouvait relancer, ils étaient sur leurs gardes, donc j'ai cherché surtout à ne pas faire de fautes.»
Doublette. La grande satisfaction du match tient à la prestation de deux joueurs. David Skrela d'abord. L'ouvreur du Stade français a enfin pu montrer tout au long d'un match qu'un joueur qui réfléchit en vaut deux. Son jeu au pied a désespéré les Italiens qui voyaient leurs lourdes avancées réduites à néant par ses dégagements, sa passe sur un pas le long de la touche vers Heymans fut une merveille du genre et ses anticipations en défense ont été efficaces. Quant à son association avec Mignoni, elle a parfaitement fonctionné. Le Montferrandais, par sa vivacité, son culot, a dynamisé cette zone du jeu que l'on croyait paralysée depuis le passage des Blacks. Après avoir longtemps défendu l'idée de mettre Traille en numéro 10, Bernard Laporte, ravi de cette doublette jamais sélectionnée, désamorcera toute polémique sur le sujet d'un : «On se fout de savoir quand on est 9 qui joue 10 et quand on joue 10 qui joue 9.»
Pourtant, dans ces cas-là, on ne devrait pas se foutre de voir qu'on obtient plus avec des joueurs qui ont si peu d'automatismes, alors que tous ceux qui sont rompus aux schémas arrêtés de l'équipe de France rendent une copie juste conforme aux exigences du Tournoi. Les circonstances sont parfois favorables pour se forger des convictions. Nous verrons donc en Irlande, et plus tard, si le jeu de la nouvelle charnière préserve cette fraîcheur.
Quant à Sébastien Chabal, «l'homme de Cro-Magnon», il a fait chavirer le stade Flaminio. Dans les pubs, l'hirsute qui ressuscite à lui seul les légendes du rugby amateur des campagnes italiennes envoûte les foules. Les femmes se pâment, les hommes voudraient des reliques, les enfants ont peur. Le saint patron des avants français devrait bientôt être canonisé. Sa statue pourrait remplacer l'obélisque de la Piazza del Popolo où des centaines de personnes ont admiré sur écran géant l'homme nature, un spécimen que le football, malade dans ce pays, est incapable d'enfanter. Chabal a assuré ici la promotion de son sport au-delà du raisonnable et en dépit de la cuisante défaite italienne. Chapeau
Non contento vi rompo anche con l'articolo sugli azzurri...
La France a profité de notre jeu trop collectif»
La déception transalpine est grande après la défaite. Entraîneur et joueurs cherchent des explications.
Par Olivier VILLEPREUX
Rome envoyé spécial
La presse italienne tire à vue. Pour elle, la prestation des Azzurri était nulle. Si le succès du Tournoi des six nations ne se dément plus dans Rome, si les 20 000 supporters ont chanté l'hymne de Mamelli comme jamais, si la mode du rugby, sport digne, gagne les dégoûtés du calcio, il n'en demeure pas moins que l'Italie a déçu. Berbizier se défend moins qu'il veut expliquer. Pour lui le scénario du match aurait pu être différent. Si l'Italie n'avait pas été aussi rapidement décrochée au score, la France aurait douté, joué différemment. «La France s'est appuyée sur notre jeu. » Mais les Bleus ont pris confiance après l'essai de Dominici sur interception au pied d'Ibanez et la blessure de Scanavacca a chamboulé les plans italiens. Puis, il assure « qu'on ne peut pas laisser jouer les autres» quand on défie ce genre d'équipe. L'ensemble du groupe italien regrette simplement l'absence d'un buteur. Mais le réservoir est maigre. Des demis, l'Italie en a, mais ils sont jeunes. Les clubs italiens s'entêtent à louer les services de spécialistes de l'hémisphère Sud aux postes-clés. Ce qui bouche l'horizon de la génération montante. On préfère assurer avec des joueurs prêts à l'emploi que prendre le risque de lancer un Italien débutant. La confiance en soi est ce qui fait le plus défaut à l'Italie. Tout ce qui vient de l'étranger, plus expérimenté, rassure. Ce leurre ralenti la construction d'un style à l'italienne.
Dans les vestiaires, Mauro Bergamasco baisse la tête. «On n'a pas à copier, à attendre les autres. On s'était préparé à battre la France et on a joué notre style.» Il dit ça presque en s'en mordant les doigts. «La France a profité de notre jeu trop collectif.» L'Italie, bercée par une semaine de louanges, de bonne humeur, d'émissions télés, de folles attentes dans la presse, a sincèrement pensé concrétiser ce week-end une saison qui l'a vu menacer notamment l'Australie. Avec un jeu au pied déficient, l'option «à la main» était pourtant la seule possible. Mirco Bergamasco : «On paie cher d'avoir trop joué. On aurait dû jouer simple.» Avants, ouvreur, coup de pied, touche et ainsi de suite. L'Italie s'est épuisée contre des Bleus pariant sur leur capacité à contre-attaquer. Seule satisfaction dans ce jeu de mouvement latéral où beaucoup perdirent leur lucidité, Sergio Parisse. Le n° 8 de l'Italie a confirmé qu'il est un des meilleurs à son poste dans le monde. Il y a d'autres excellents joueurs, qui pêchent encore par impatience. On les comprend. Berbizier résiste : «La vérité est qu'outre les faiblesses individuelles, nous n'avons pas trouvé l'équilibre entre avants et arrières. Contre l'Angleterre, on continuera à jouer.» Bella ciao !
Italia: Bruttina e un po' sfortunata, speriamo si riprenda che sennò sono dolori.
Scozia: Brutta, più brutta dello scorso anno, non escono dal tunnel.
Francia: Se non fosse per LaPorte sarebero sicuramente i più forti. In crescita, sopratutto perchè grazie all'infortunio di Traille hanno trovato un'apertura di ruolo. Ottima idea di gioco anche se un po' troppo semplice per battere squadre più blasonate dell'italia.
Irlanda: Al di sotto delle aspettative, squadra solida, ma mi aspettavo più possesso e più ordine.
Inghilterra: Buona prova, non stratosferica come si dice, merito soprattutto della buona vena di Ellis, dell' ottimo nuovo arrivo Farrell e del ritorno del giocatore più forte al mondo. Ma Manca ancora il sostegno, e ho l'impressione che ashton stia sacrificando alcune delle basi del gioco per accellerare la capacità di allargare la difesa, così puoi battere la scozia ma non francia e galles (che il campo lo sanno coprire) magari è solo un passaggio necessario....
Galles: La squadra che gioca meglio, sempre e comunque, gli mancano dei giocatori decisivi, ma continua comunque a proporre ed imporre il proprio gioco, non c'è stata nessuna crisi lo scorso anno, e non c'è adesso. Gli serve solo un po' di fortuna in più.
Non ho visto Galles-Irlanda, quindi mi limito alle altre 4 squadre
Italia: partita nata male con due errori nei calci e due buone opportunità non sfruttate nei primi 10 minuti, forse (almeno spero!) ha giocato un po' di fragilità mentale. Da rivedere sabato. Se è un massacro, allora tutte le nostre illusioni vanno in fumo. Male anche la prima linea che doveva essere il nostro punto di forza. Abbiam provato ad aprire il gioco non avanzando mai di un metro, pessimo uso tattico del piede e solite incertezze sulle palle alte (ed infatti rimpiangiamo amaramente quel Bortolussi visto in azzurro non più di un paio di volte...). Prevedo che la prima linea titolare contro l'Inghilterra mostrerà quanto vale.
Francia: squadra cinica e concreta. Ottima la mediana (Skrela mi è piaciuto un sacco, al contrario di Traille apertura ed anche Mignoni). Terza linea da sogno (vinto il confronto con la nostra che è di buon livello comunque) grazie al rientro di Chabal. Da rivedere contro un avversario che non si scioglie dopo i primi 10 minuti. Contro l'Irlanda si scopriranno le carte.
Inghilterra: il ritorno di Wilko ha riportato idee e affidabilità al piede. Ottima prova di Ellis che mi è piaicuto molto e di Robinson. Attenzione perchè comunque pur dominando ha preso 20 punti. Un buon gradino sotto Francia e Irlanda.
Scozia: i soliti problemi, dominata dall'Inghilterra. Sento aria di cucchiaio di legno
Credo sia prematuro: il giocare una grande partita dipende anche dall'avversario che hai davanti. Se l'avversario è scarso, credi di aver fatto chissa che cosa....
Inoltre il rugby è uno sport abbastamnza "esatto" in cui certe scale dei valori si determinano anche attraverso la comparzioen del risultato di due squadre con una terza usata coem paragone.
Ossia se sabato il Galles batte di 20 punti la scozia è facile che galles-inghilterra sarà molto equilibrata.
Io ad esempio non credo, almeno per ora che l'Inghilterra sia quel fenomeno che dicono: non è chiaro se fosse fenomenale l'Inghilterra o scarsa la scozia....
Occorrono almeno due o tre turni per avere un riscontro...
