Metti Lapasset e Platini a Bruxelles...

[Gioann_Bagoss]

Ora: so che verrò impalato perchè c'è anche Platini.
Perchè è successo tra Francia ed UE.
Però sarà materia su cui riflettere; anche per la Fir.

Tratto dal Midi (penso di oggi, non riesco ad essere più preciso).
A firma di Arnaud Beurdeley e Pierre-Laurent Gou.

Ho l'originale in formato jpeg: chi fosse interessato mi contatti via
messaggio privato. Grazie.

Etrangers: le rugby en poite sur la réforme

On se dirige vers une possibilité de limitation du nombre d'étrangers dans les championnats nationaux. les clubs de Fédérale devraient constituer un laboratoire expérimental dès la saison prochaine

Le rugby va peut-etre vivre, dans les prochaines semaines, une véritable révolution. Mardi dernier. Bemard Lapasset accompagné des différents représentants' des instances européennes des six sports collectifs majeurs (football, rugby, handball, basket, volley et hockey sur gIace) dont le président de l’UEFA Michel Platini, a été reçu par Odile Quintin, directrice des affaires 'sociales, éducatives et culturelles de"la Commission européenne à Bruxélles. Cette dernière doit rendre prochainement un nipport sur la spécificité du sport au sein de l'Union européenne, dont les termes sont inscrits dans le traité de Lisbonne. Un traité que seules !'Irlande ella République tchèque n'ont pas eucore ratifié, ce qui devrait intervenir dans les prochains mois. Au cours de cette rencontre, les représentants des instances sportives européennes poursuivaient trois objectifs: la protection des équipes nationales, la protection des mineurs et le contròle des mouvements de flux migratoire (limitation des étrangers) afin de tamponner les conséquences des arrets Bosman et Malaja et des accords de Cotonau.

Sur ce dernier point, trois projets ont été défendus. La 'Fifa a milité pour le fameux: «6+5 » consistant à avoir, au sein d'une équipe de football au minimum six joueurs de la nationalité du pays dans lequel ils évoluent.
Un projet jugé « impossible)) par Odile Quintin, selon Bernard Lapasset président de l'IRB; et ce, en vertu des textes régissant la libre circulation des travailleurs au sein de l'Union européenne.
Le deuxième projet, présenté par l’UEFA de Michel Platini. défendait l'idée, d'une réforme consistant à imposer aux clubs un quota minimum de joueurs formés localement.
Seulement, si la notion de nationalité n'apparait pas effectivemeni, les rapporteurs de la Commission européenne jugent extrémement difficile de mettre en pIace un tel système.
Au finaL c'est la propasition du président Lapasset qui semble avair retenu l'attention.
Ce demier a praposé de mettre en pIace dans les clubs ce qui existe au niveau des sélections nationales.
Aujaurd'hui, un joueur peut étre sélectionnable dans une équipe nationale s'il justifie de trois
années de présence sur le sol de ce pays connue ce fut le cas pour Pieter de Villiers ou Brian Liebenberg en France.
Les clubs auraient donc l'obligation d'aligner un nombre X de joueurs remplissant l'une des trois conditions. Il s'agit de disposer soit d'un passeport du pays concerné, soit d'avoir un parent ou un grand-parent né dans le pays ou possédant un passeport du pays, soit, enfin, de justifier de trois saisons consécutives de présence sans interruption dans le pays, Une proposition à laquelle se serait rallié Michel Platini et qui a séduit Odile Quintin, En effet, ce projet a été jugé non contradictoire avec le traité de Rome.
Toutefois, avant de le soumettre au vote du Parlement européen, les rappol'teurs de l'UE souhaitent effectuer des tests.

FFR et LNR ne sont pas sur la meme longueur d'ondes «C'est pourquoi la France va appliquer cette proposition dès la saison prochaine», a expliqué le président de l'IRB. Jeudi dernier, lors d'un bureau fédéral auqùel Bernard Lapasset a participé, les responsables fédéraux ant décidé d'une nouvelle mesure qui imposera aux clubs de Fédérale de présenter sur la feuille de match, à partir de la saison prachaine, un quota minimum de X joueurs (le chiffre 12 aurait été évoqué) évoluant en France depuis au moins trois ans. Selon plusieurs membres du bureau fédéral aucun chiffre n'a été déterminé afin de se laisser le temps de la réflexion.
Une etude statistique débutera dès aujourd'hui sur la base informatique de la FFR au niveau des clubs de Fédérale 1. Ce n'est qu'à l'issue du prochain bureau fédéral qui se déroulera à Toulon le 9 avriL qu'un chiffre sera définitivement arrété. Reste désormais à savoir si la Ligue natia naIe de rugby va embolter le pas de la FFR pour imposer la méme contrainte aux clubs de Top 14 et de Pro D2, Selon nos informations, les responsables de la LNR planchent bien sur une mesure similaire, mais avec des moyens différents. Aujourd'hui la LNR serait favorable d'imposer à ses clubs un nombre minimum de joueurs formés localement. Ce qui promet encore un beau débat entre les deux institutions, au moment où la FFR et la LNR devraient finaliser, avec un an de retard, la convention qui lie Ies deux parties. •