da godersi assaporandoli lentamente
Moderatore: Emy77
- milesgersenroma
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da godersi assaporandoli lentamente
Le début de la fin
Enorme sensation avec la défaite des Bleus en Italie pour le compte de la 4e journée du Tournoi des 6 nations (22-21). A six mois du prochain Mondial, les Français sont au plus bas. Ils ont montré toutes leurs limites face à des Italiens valeureux. Un revers qui va faire couler beaucoup d'encre...
Incroyable, invraisemblable… Les Français se sont inclinés (21-22) pour la première fois de leur histoire en terres italiennes. Pour la première fois, ils ont perdu en match officiel face à la Squadra azzurra. Quatre mois après le naufrage contre l’Australie, les Bleus ont donc vécu un second cataclysme ce samedi. Ils s’étaient présentés au Flaminio avec deux objectifs. Celui de l’emporter pour rester dans la course au titre dans ce Tournoi, et ensuite se rassurer sur le plan offensif. Ni l’un, ni l’autre n’a été atteint. C’était impensable avant le match. Cela s’est pourtant produit… Acculés dans leur propre camp durant la dernière demi-heure, les Bleus ont fini par s’écrouler sous les coups de boutoir italiens, via une dernière pénalité de Mirco Bergamasco (76e). L’humiliation suprême… C’est désormais officiel : le chantier menant à la Coupe du monde est immense pour le staff français. Certainement insurmontable.
Enorme sensation avec la défaite des Bleus en Italie pour le compte de la 4e journée du Tournoi des 6 nations (22-21). A six mois du prochain Mondial, les Français sont au plus bas. Ils ont montré toutes leurs limites face à des Italiens valeureux. Un revers qui va faire couler beaucoup d'encre...
Incroyable, invraisemblable… Les Français se sont inclinés (21-22) pour la première fois de leur histoire en terres italiennes. Pour la première fois, ils ont perdu en match officiel face à la Squadra azzurra. Quatre mois après le naufrage contre l’Australie, les Bleus ont donc vécu un second cataclysme ce samedi. Ils s’étaient présentés au Flaminio avec deux objectifs. Celui de l’emporter pour rester dans la course au titre dans ce Tournoi, et ensuite se rassurer sur le plan offensif. Ni l’un, ni l’autre n’a été atteint. C’était impensable avant le match. Cela s’est pourtant produit… Acculés dans leur propre camp durant la dernière demi-heure, les Bleus ont fini par s’écrouler sous les coups de boutoir italiens, via une dernière pénalité de Mirco Bergamasco (76e). L’humiliation suprême… C’est désormais officiel : le chantier menant à la Coupe du monde est immense pour le staff français. Certainement insurmontable.
- milesgersenroma
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
Marc LIEVREMONT : De la tristesse, une déception de plus. Mais je veux d’abord rendre hommage à cette équipe italienne qui a mis des valeurs d’engagement, de solidarité et conviction autres que les nôtres. Nous n’avons même pas sauvé les apparences.
Est-ce plus votre plus grosse déception depuis que vous êtes sélectionneur ?
M.L. : C’est difficile de les classer. Il commence à y en avoir tellement… Là, je suis désappointé. Et encore, le mot est faible. Compte tenu du contexte, il n’était pas envisageable de prévoir une telle prestation.
Mais la déception est-elle plus forte qu’après l’Australie ?
M.L. : Le contexte est différent. On peut parler de jeu, de ce que l’on veut produire. Si vous ne mettez pas les valeurs nécessaires, cela devient trop compliqué. C’est la base de notre sport.
Est-ce un cauchemar pour vous ?
M.L. : Le mot est trop fort. Mais il faut être lucide quand on voit notre investissement sur le terrain…
Aviez-vous senti venir ce manque d’investissement ?
M.L. : Non, même si j’étais très mécontent du début de semaine. Mais dès jeudi, je croyais que les joueurs étaient dedans. D’entrée, dès les premières minutes, on a senti que ce n’était pas le cas.
Même quand la France menait 18-6 ?
M.L. : Mais c’était contre le cours du jeu, ou pas loin. Ce n’était pas mérité et donc presque aléatoire. Le combat a été perdu dès la première seconde. Évidemment, j’aurais quand même préféré une triste victoire à cette défaite.
Comment expliquer ce manque d’engagement ?
M.L. : Il faut le demander aux joueurs. Je me suis toujours construit dans la remise en cause. Là, je n’ai pas parlé aux joueurs après le match. J’ai juste dit quelques mots à Thierry Dusautoir en aparté. Moi, je n’ai l’impression de m’être passé d’hommes providentiels. Aujourd’hui, très peu de joueurs ont évolué au niveau que j’attendais. J’ai vu le capitaine (Thierry Dusautoir) se battre, Bonnaire, Clerc quand il a eu des ballons. Peut-être que la vidéo en sauvera d’autres.
Pensiez-vous être à l’abri de ce genre de déconvenue après l’Australie ?
M.L. : Je pensais en tout être à l’abri de cette décompression, au moins dans la volonté de se faire mal. On avait pas le droit de réaliser ce genre de prestation, de rendre une telle copie. Et pourtant, on l’a fait. Sincèrement, je pense que le groupe vit bien. Il vit peut-être trop bien… Je crois qu’il y a une bonne communication, une bonne ambiance… Pendant 80 minutes, les joueurs ont démontré le contraire.
Avez-vous envie d’abandonner ?
M.L. : C’est dur à encaisser. Je suis partagé entre la déception et la colère mais le renoncement ne fait pas partie de mon vocabulaire. Il faut continuer à se battre mais moi, je ne suis pas sur le terrain.
Comment réagir maintenant ?
M.L. : On parle toujours de ressources humaines. Là, je crois que je vais laisser les joueurs se démerder tout seuls…On a une semaine pour tenter encore de réagir.
Vous sentez-vous lâché par vos joueurs ?
M.L. : Je ne sais pas. Il faut leur demander.
Est-ce plus votre plus grosse déception depuis que vous êtes sélectionneur ?
M.L. : C’est difficile de les classer. Il commence à y en avoir tellement… Là, je suis désappointé. Et encore, le mot est faible. Compte tenu du contexte, il n’était pas envisageable de prévoir une telle prestation.
Mais la déception est-elle plus forte qu’après l’Australie ?
M.L. : Le contexte est différent. On peut parler de jeu, de ce que l’on veut produire. Si vous ne mettez pas les valeurs nécessaires, cela devient trop compliqué. C’est la base de notre sport.
Est-ce un cauchemar pour vous ?
M.L. : Le mot est trop fort. Mais il faut être lucide quand on voit notre investissement sur le terrain…
Aviez-vous senti venir ce manque d’investissement ?
M.L. : Non, même si j’étais très mécontent du début de semaine. Mais dès jeudi, je croyais que les joueurs étaient dedans. D’entrée, dès les premières minutes, on a senti que ce n’était pas le cas.
Même quand la France menait 18-6 ?
M.L. : Mais c’était contre le cours du jeu, ou pas loin. Ce n’était pas mérité et donc presque aléatoire. Le combat a été perdu dès la première seconde. Évidemment, j’aurais quand même préféré une triste victoire à cette défaite.
Comment expliquer ce manque d’engagement ?
M.L. : Il faut le demander aux joueurs. Je me suis toujours construit dans la remise en cause. Là, je n’ai pas parlé aux joueurs après le match. J’ai juste dit quelques mots à Thierry Dusautoir en aparté. Moi, je n’ai l’impression de m’être passé d’hommes providentiels. Aujourd’hui, très peu de joueurs ont évolué au niveau que j’attendais. J’ai vu le capitaine (Thierry Dusautoir) se battre, Bonnaire, Clerc quand il a eu des ballons. Peut-être que la vidéo en sauvera d’autres.
Pensiez-vous être à l’abri de ce genre de déconvenue après l’Australie ?
M.L. : Je pensais en tout être à l’abri de cette décompression, au moins dans la volonté de se faire mal. On avait pas le droit de réaliser ce genre de prestation, de rendre une telle copie. Et pourtant, on l’a fait. Sincèrement, je pense que le groupe vit bien. Il vit peut-être trop bien… Je crois qu’il y a une bonne communication, une bonne ambiance… Pendant 80 minutes, les joueurs ont démontré le contraire.
Avez-vous envie d’abandonner ?
M.L. : C’est dur à encaisser. Je suis partagé entre la déception et la colère mais le renoncement ne fait pas partie de mon vocabulaire. Il faut continuer à se battre mais moi, je ne suis pas sur le terrain.
Comment réagir maintenant ?
M.L. : On parle toujours de ressources humaines. Là, je crois que je vais laisser les joueurs se démerder tout seuls…On a une semaine pour tenter encore de réagir.
Vous sentez-vous lâché par vos joueurs ?
M.L. : Je ne sais pas. Il faut leur demander.
- milesgersenroma
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
le figarò:
C'est historique, le XV de France s'est incliné pour la première fois en Italie (22-21) et sombre un peu plus dans ce Tournoi. Les Bleus de Marc Lièvremont ont touché le fond.
12 mars 2011. Le rugby français se souviendra longtemps de cette date. Un samedi noir pour le XV de France, piteusement battu par de valeureux italiens (22-21). Un revers qui va faire beaucoup de bruit et aura des répercussions sur le futur des Bleus, mais aussi celui de Marc Lièvremont. Pour la première fois de son histoire, la France s'est inclinée à Rome au cours d'un match aussi pathétique que douloureux. Sans réaction, absents au niveau de l'engagement, les partenaires de Thierry Dusautoir ont touché le fond sans être en mesure de trouver les ressources nécessaires pour refaire surface et s'imposer en fin de rencontre…
Aucune réaction d'orgueil
«C'était dur, on le savait, fulmine Julien Bonnaire. On ne s'est pas rendu le match facile et on est passé à côté concernant l'engagement. On ne peut pas gagner un match de rugby comme ça.» Une analyse en forme d'aveu pour le troisième ligne français. En s'inclinant en Italie, les hommes de Marc Lièvremont ont tutoyé le vide abyssal. En menant 6-18 après l'essai de Parra (52e), on pensait les Bleus sauvés d'une catastrophe, malgré une rencontre laborieuse. En vain. Porté par un public en fusion, les Italiens ont répondu avec leurs valeurs. Le courage et l'abnégation. Tout ce qu'il a manqué aux Bleus finalement. Et, avec un essai de Masi (13-18, 60e), puis trois pénalités de Bergamasco (65e, 70e, 77e), l'Italie plongeait le XV de France dans un marasme total.
Le bateau coule
Première à s'incliner sur le sol italien, la bande à Lièvremont est entrée dans l'histoire du rugby tricolore de la pire des manières. En touchant le fond. «On est en train de donner raison à nos détracteurs, rognait le sélectionneur à la pause. On joue à la baballe (sic), au moins qu'on s'engage un minimum». La soufflante du patron des Bleus n'aura eu aucun effet. L'heure est maintenant aux questions, à la remobilisation et à un douloureux bilan. «Cette défaite va faire mal à la tête», annonce Sylvain Marconnet Battus à deux reprises dans ce Tournoi, les Bleus ne peuvent plus rien espérer. A trois matches de la Coupe du Monde, le bateau français est en train de couler. Plus vite qu'on ne le pensait. Et ne semble pas en mesure de pouvoir se relever...
C'est historique, le XV de France s'est incliné pour la première fois en Italie (22-21) et sombre un peu plus dans ce Tournoi. Les Bleus de Marc Lièvremont ont touché le fond.
12 mars 2011. Le rugby français se souviendra longtemps de cette date. Un samedi noir pour le XV de France, piteusement battu par de valeureux italiens (22-21). Un revers qui va faire beaucoup de bruit et aura des répercussions sur le futur des Bleus, mais aussi celui de Marc Lièvremont. Pour la première fois de son histoire, la France s'est inclinée à Rome au cours d'un match aussi pathétique que douloureux. Sans réaction, absents au niveau de l'engagement, les partenaires de Thierry Dusautoir ont touché le fond sans être en mesure de trouver les ressources nécessaires pour refaire surface et s'imposer en fin de rencontre…
Aucune réaction d'orgueil
«C'était dur, on le savait, fulmine Julien Bonnaire. On ne s'est pas rendu le match facile et on est passé à côté concernant l'engagement. On ne peut pas gagner un match de rugby comme ça.» Une analyse en forme d'aveu pour le troisième ligne français. En s'inclinant en Italie, les hommes de Marc Lièvremont ont tutoyé le vide abyssal. En menant 6-18 après l'essai de Parra (52e), on pensait les Bleus sauvés d'une catastrophe, malgré une rencontre laborieuse. En vain. Porté par un public en fusion, les Italiens ont répondu avec leurs valeurs. Le courage et l'abnégation. Tout ce qu'il a manqué aux Bleus finalement. Et, avec un essai de Masi (13-18, 60e), puis trois pénalités de Bergamasco (65e, 70e, 77e), l'Italie plongeait le XV de France dans un marasme total.
Le bateau coule
Première à s'incliner sur le sol italien, la bande à Lièvremont est entrée dans l'histoire du rugby tricolore de la pire des manières. En touchant le fond. «On est en train de donner raison à nos détracteurs, rognait le sélectionneur à la pause. On joue à la baballe (sic), au moins qu'on s'engage un minimum». La soufflante du patron des Bleus n'aura eu aucun effet. L'heure est maintenant aux questions, à la remobilisation et à un douloureux bilan. «Cette défaite va faire mal à la tête», annonce Sylvain Marconnet Battus à deux reprises dans ce Tournoi, les Bleus ne peuvent plus rien espérer. A trois matches de la Coupe du Monde, le bateau français est en train de couler. Plus vite qu'on ne le pensait. Et ne semble pas en mesure de pouvoir se relever...
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cek
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- Iscritto il: 25 gen 2011, 23:45
Re: da godersi assaporandoli lentamente
milesgersenroma ha scritto:le figarò:![]()
C'est historique, le XV de France s'est incliné pour la première fois en Italie (22-21) et sombre un peu plus dans ce Tournoi. Les Bleus de Marc Lièvremont ont touché le fond.
12 mars 2011. Le rugby français se souviendra longtemps de cette date. Un samedi noir pour le XV de France, piteusement battu par de valeureux italiens (22-21). Un revers qui va faire beaucoup de bruit et aura des répercussions sur le futur des Bleus, mais aussi celui de Marc Lièvremont. Pour la première fois de son histoire, la France s'est inclinée à Rome au cours d'un match aussi pathétique que douloureux. Sans réaction, absents au niveau de l'engagement, les partenaires de Thierry Dusautoir ont touché le fond sans être en mesure de trouver les ressources nécessaires pour refaire surface et s'imposer en fin de rencontre…
Aucune réaction d'orgueil
«C'était dur, on le savait, fulmine Julien Bonnaire. On ne s'est pas rendu le match facile et on est passé à côté concernant l'engagement. On ne peut pas gagner un match de rugby comme ça.» Une analyse en forme d'aveu pour le troisième ligne français. En s'inclinant en Italie, les hommes de Marc Lièvremont ont tutoyé le vide abyssal. En menant 6-18 après l'essai de Parra (52e), on pensait les Bleus sauvés d'une catastrophe, malgré une rencontre laborieuse. En vain. Porté par un public en fusion, les Italiens ont répondu avec leurs valeurs. Le courage et l'abnégation. Tout ce qu'il a manqué aux Bleus finalement. Et, avec un essai de Masi (13-18, 60e), puis trois pénalités de Bergamasco (65e, 70e, 77e), l'Italie plongeait le XV de France dans un marasme total.
Le bateau coule
Première à s'incliner sur le sol italien, la bande à Lièvremont est entrée dans l'histoire du rugby tricolore de la pire des manières. En touchant le fond. «On est en train de donner raison à nos détracteurs, rognait le sélectionneur à la pause. On joue à la baballe (sic), au moins qu'on s'engage un minimum». La soufflante du patron des Bleus n'aura eu aucun effet. L'heure est maintenant aux questions, à la remobilisation et à un douloureux bilan. «Cette défaite va faire mal à la tête», annonce Sylvain Marconnet Battus à deux reprises dans ce Tournoi, les Bleus ne peuvent plus rien espérer. A trois matches de la Coupe du Monde, le bateau français est en train de couler. Plus vite qu'on ne le pensait. Et ne semble pas en mesure de pouvoir se relever...
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FOREVERugby
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- Iscritto il: 15 ago 2009, 16:26
- Località: Alba
Re: da godersi assaporandoli lentamente
in francia molti sono preoccupati che la sindrome di Domenech abbia contagiato il rugby!
come dargli torto!

come dargli torto!
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clyde
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- Iscritto il: 19 set 2008, 12:50
Re: da godersi assaporandoli lentamente
potete tradurre per gli ignorantoni come me? grazie ![Mr. Green :-]](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
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manuel04
- Messaggi: 418
- Iscritto il: 21 apr 2010, 14:30
Re: da godersi assaporandoli lentamente
Et voilà les bleus ....cotti e serviti ....!!!
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HomoCentvmcellaensis
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- Iscritto il: 18 dic 2006, 19:23
- Località: Civitavecchia e Roma
Re: da godersi assaporandoli lentamente
stanno proprio sotto un treno.... aggiornando le pagine web de l'Equipe arrivano i commenti e sono on stile "notte dei lunghi coltelli"
vogliono tutti la testa di Lievremont e parlano di arroganza e presunzione. però ci fanno pure i complimenti e ci fa piacere
vogliono tutti la testa di Lievremont e parlano di arroganza e presunzione. però ci fanno pure i complimenti e ci fa piacere
?12 Mar 2011 (22-21) - Allons enfants de l'ITALIE, le jour de gloire est arrivé !
?3 Feb 2013 (23-18) - Le XV de France coule encore à Rome ! (le Figaro) - Aridaje !!!
"La Scozia è come una grande orchestra, nella quale ogni tanto spunta una motosega" - Vittorio Munari
©Nambereit : "...il NordEst tira la carretta, i Lumbard dirigono ed il Romano bello, profumato e riposato va a segnare"
"Quanno se scherza, bisogna esse seri" - il Marchese Del Grillo
?3 Feb 2013 (23-18) - Le XV de France coule encore à Rome ! (le Figaro) - Aridaje !!!
"La Scozia è come una grande orchestra, nella quale ogni tanto spunta una motosega" - Vittorio Munari
©Nambereit : "...il NordEst tira la carretta, i Lumbard dirigono ed il Romano bello, profumato e riposato va a segnare"
"Quanno se scherza, bisogna esse seri" - il Marchese Del Grillo
- milesgersenroma
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
l'équipe
our la première fois depuis l'introduction de l'Italie dans le Tournoi, en 2000, le XV de France s'est incliné face aux Transalpins (22-21). Ce revers sur la pelouse de Flaminio confirme la fébrilité des Bleus.
Flaminio est en ébullition. L'hymne italien, "Fratelli d'Italia", résonne dans les travées du stade alors que Mirco Bergamasco vient de réussir la pénalité de la victoire (75e). Pour la première fois depuis son admission dans l'épreuve en 2000, l'Italie s'impose face à la France (22-21). Le quinze du Coq ne remportera pas le Tournoi. L'espoir de sauver le titre de 2010 était une illusion entretenue par la délégation tricolore. Cette défaite propulse l'Angleterre vers un Grand Chelem et confirme que les Bleus ne savent plus à quel calcul fou s'accrocher pour jouer. Il s'agit bien d'un désastre pour Marc Lièvremont et ses joueurs.
Les Bleus ont systématiquement buté sur la défense italienne et subi les impacts. L'engagement du quinze de France est le gros point noir de la rencontre.
Face à ces pénibles mais charmants Italiens, les Français se sont compromis par instant dans un hourra rugby fade où l'étroitesse de leurs gestes et la faiblesse de leur imagination n'ont jamais vraiment inquiété une Squadra Azzurra pétillante avec Canale et Masi dont l'envol dans l'en-but tricolore (13-18, 60e) a réveillé les "Italia, Italia" des tifosi. C'est curieux tout de même : chaque fois face à l'équipe de France, les adversaires ont l'air d'avoir du génie.
6-8 à la pause pour la France
Les Italiens Masi, Lo Cicero et Bergamasco peuvent laisser éclater leur joie après la victoire sur l
A chacune des sorties tricolores, le sélectionneur s'improvise grand défenseur des causes indéfendables. Titularisé en 8, Sébastien Chabal est à l'image de sa statue du musée Grévin, figé dans la peur de commettre la boulette de trop. Le troisième-ligne du Racing-Métro ne charge plus avec sa barbe noire et se limite à de discrètes passes vers le soutien le plus proche. Sa puissance est aujourd'hui trop faiblarde pour justifier son rang d'impact-player. A l'image d'une ligne de trois-quarts qui répète les lancements de jeu avec austérité et cette même désolation en bout de ligne, Maxime Médard s'est perdu sur le gazon de Flaminio. Pour son retour à l'arrière, le Toulousain s'est égaré dans les maladresses. Federico Fellini se plaisait à dire que «les artistes trouvent à Rome le déclic libératoire.» Les Bleus, eux, ne sont que des figurants du beau jeu.
Dans une organisation loufoque, François Trinh-Duc a bien tenté de créer des espaces. A l'origine de l'essai de Vincent Clerc (3-8, 14e), le demi d'ouverture des Bleus a offert à Morgan Parra son premier essai sous le maillot frappé du coq (6-18, 50e). Mais jusqu'au bout, le quinze de France a subi la fougue italienne. Et la mêlée mijotée par Didier Retière est un ornement pillé par le corps arbitral de l'IRB dont l'interprétation ne consacre plus les poussées de Servat & co. Tous les chemins mènent à Rome, parait-il. Poursuivie par autant de fébrilité, la France, elle, ne va nulle part. Vincent PERE-LAHAILLE, à Rom
our la première fois depuis l'introduction de l'Italie dans le Tournoi, en 2000, le XV de France s'est incliné face aux Transalpins (22-21). Ce revers sur la pelouse de Flaminio confirme la fébrilité des Bleus.
Flaminio est en ébullition. L'hymne italien, "Fratelli d'Italia", résonne dans les travées du stade alors que Mirco Bergamasco vient de réussir la pénalité de la victoire (75e). Pour la première fois depuis son admission dans l'épreuve en 2000, l'Italie s'impose face à la France (22-21). Le quinze du Coq ne remportera pas le Tournoi. L'espoir de sauver le titre de 2010 était une illusion entretenue par la délégation tricolore. Cette défaite propulse l'Angleterre vers un Grand Chelem et confirme que les Bleus ne savent plus à quel calcul fou s'accrocher pour jouer. Il s'agit bien d'un désastre pour Marc Lièvremont et ses joueurs.
Les Bleus ont systématiquement buté sur la défense italienne et subi les impacts. L'engagement du quinze de France est le gros point noir de la rencontre.
Face à ces pénibles mais charmants Italiens, les Français se sont compromis par instant dans un hourra rugby fade où l'étroitesse de leurs gestes et la faiblesse de leur imagination n'ont jamais vraiment inquiété une Squadra Azzurra pétillante avec Canale et Masi dont l'envol dans l'en-but tricolore (13-18, 60e) a réveillé les "Italia, Italia" des tifosi. C'est curieux tout de même : chaque fois face à l'équipe de France, les adversaires ont l'air d'avoir du génie.
6-8 à la pause pour la France
Les Italiens Masi, Lo Cicero et Bergamasco peuvent laisser éclater leur joie après la victoire sur l
A chacune des sorties tricolores, le sélectionneur s'improvise grand défenseur des causes indéfendables. Titularisé en 8, Sébastien Chabal est à l'image de sa statue du musée Grévin, figé dans la peur de commettre la boulette de trop. Le troisième-ligne du Racing-Métro ne charge plus avec sa barbe noire et se limite à de discrètes passes vers le soutien le plus proche. Sa puissance est aujourd'hui trop faiblarde pour justifier son rang d'impact-player. A l'image d'une ligne de trois-quarts qui répète les lancements de jeu avec austérité et cette même désolation en bout de ligne, Maxime Médard s'est perdu sur le gazon de Flaminio. Pour son retour à l'arrière, le Toulousain s'est égaré dans les maladresses. Federico Fellini se plaisait à dire que «les artistes trouvent à Rome le déclic libératoire.» Les Bleus, eux, ne sont que des figurants du beau jeu.
Dans une organisation loufoque, François Trinh-Duc a bien tenté de créer des espaces. A l'origine de l'essai de Vincent Clerc (3-8, 14e), le demi d'ouverture des Bleus a offert à Morgan Parra son premier essai sous le maillot frappé du coq (6-18, 50e). Mais jusqu'au bout, le quinze de France a subi la fougue italienne. Et la mêlée mijotée par Didier Retière est un ornement pillé par le corps arbitral de l'IRB dont l'interprétation ne consacre plus les poussées de Servat & co. Tous les chemins mènent à Rome, parait-il. Poursuivie par autant de fébrilité, la France, elle, ne va nulle part. Vincent PERE-LAHAILLE, à Rom
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matave
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
intervista a Lievremont; alla domanda se sia la sconfitta più bruciante da quando é il selezionatore della Francia risponde: C’est difficile de les classer. Il commence à y en avoir tellement… ( trad.: " E' difficile fare una classifica, cominciano ad essere talmente tante...")

ci vuole scienza ci vuol costanza per invecchiare senza maturità (F. Guccini)
todo es hermoso y costante, todo es musica y razon, y todo, come el diamante, antes que luz es carbon. ( José martì )
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- Buttalapasta
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
HAHAHAHHAHAHAHHAHHA E non è una battuta, la sua statua è anche sulla home page del museo http://www.grevin.com/milesgersenroma ha scritto:...Titularisé en 8, Sébastien Chabal est à l'image de sa statue du musée Grévin...
Grazie milesgensroma!
JFF: «Mi spieghi come si fa ad esaltarsi nel guardare una partita di uno sport dove sai di essere assolutamente inferiore agli avversari? E nel quale i cronisti continuano ad accennare a valori di sportività al limite del fastidio? E danno pure sempre ragione all'arbitro!»
- Buttalapasta
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
L'Equipe di oggi, domenica 13 marzo: http://www.lequipe.fr/Quotidien/home_v2.html
E non è un fiasco di Beaujoles...
E non è un fiasco di Beaujoles...
JFF: «Mi spieghi come si fa ad esaltarsi nel guardare una partita di uno sport dove sai di essere assolutamente inferiore agli avversari? E nel quale i cronisti continuano ad accennare a valori di sportività al limite del fastidio? E danno pure sempre ragione all'arbitro!»
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Cane_di_Pavlov
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
Non so se godo di più per quel che scrivono in Francia oggi o per quel che han scritto gli italiani fino a sabato mattina.
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Sono confuso..... Non so se sperare per un vitoria o sconfitta......
ma garcia....èH..per favore...èh...per piacere...su...dai che è quasi sabato....non cominciamo adesso...su...!!! garcia...quello che 8 su 10 si fa prendere l'interno...èh...su...dai...èh..!!
una 40° non ce li toglie nessuno...dal groppone...e sono ottimista
Questa su garcia mi ha completamente rovinato il w.end.!!!
Ero quasi contento ... poi mi è bastato leggere le parole Garcia e Orquera per scoppiare a piangere
(Orquera) io lo farei giocare contro le Galapagos invece!
andata ...Masi estremo, garcia primo centro, benvenuti all'ala. Dal primo minuto Orquera, Lo Cicero e Del Fava ..
Mallet pensa alla scozia.
non condivido una serie di cose .... Orquea apertura, specialmente considerando che Burton non aveva minuti tali da richiedere un turnover, rivedere in campo Garcia mi sa di incubo
Ma dai!!! Ricominciamo con gli esperimenti? Masi a estremo: ha i piedi storti! Benvenuti ancora all'ala: è un centro! Eppoi la botta finale: Orquera apertura (senzaparole) Sabato soffrirò e tiferò, ma ho paura che prendiamo 50 punti e certe figure in casa dovremmo evitarle a priori. Mah................
Se vinciamo offro da bere almeno a tutta la mia fila della curva. Promesso! E vado di persona a chiedere scusa al nostro CT Nicola Il Maglio Spaziale.
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Sono confuso..... Non so se sperare per un vitoria o sconfitta......
ma garcia....èH..per favore...èh...per piacere...su...dai che è quasi sabato....non cominciamo adesso...su...!!! garcia...quello che 8 su 10 si fa prendere l'interno...èh...su...dai...èh..!!
una 40° non ce li toglie nessuno...dal groppone...e sono ottimista
Questa su garcia mi ha completamente rovinato il w.end.!!!
Ero quasi contento ... poi mi è bastato leggere le parole Garcia e Orquera per scoppiare a piangere
(Orquera) io lo farei giocare contro le Galapagos invece!
andata ...Masi estremo, garcia primo centro, benvenuti all'ala. Dal primo minuto Orquera, Lo Cicero e Del Fava ..
Mallet pensa alla scozia.
non condivido una serie di cose .... Orquea apertura, specialmente considerando che Burton non aveva minuti tali da richiedere un turnover, rivedere in campo Garcia mi sa di incubo
Ma dai!!! Ricominciamo con gli esperimenti? Masi a estremo: ha i piedi storti! Benvenuti ancora all'ala: è un centro! Eppoi la botta finale: Orquera apertura (senzaparole) Sabato soffrirò e tiferò, ma ho paura che prendiamo 50 punti e certe figure in casa dovremmo evitarle a priori. Mah................
Se vinciamo offro da bere almeno a tutta la mia fila della curva. Promesso! E vado di persona a chiedere scusa al nostro CT Nicola Il Maglio Spaziale.
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cke-Angel
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
condivido al 1.000% quanto scritto da Cane di Pavlov soprattutto sui commenti di alcuni utenti del forum che dovrebbero almeno avere l'umiltà di ammettere di essersi sbagliati.
Detto questo godiamoci questo momento senza pensare che eravamo delle schiappe prima e siamo diventati dei fenomeni adesso.
La cosa che mi ha più impressionato e che dovrebbe farci riflettere tutti è che ieri abbiamo visto una squadra unita, compatta e tutta stretta attorno al proprio allenatore. E' vero che quando si vince è tutto più facile ma questi sono segnali importanti.
Detto questo godiamoci questo momento senza pensare che eravamo delle schiappe prima e siamo diventati dei fenomeni adesso.
La cosa che mi ha più impressionato e che dovrebbe farci riflettere tutti è che ieri abbiamo visto una squadra unita, compatta e tutta stretta attorno al proprio allenatore. E' vero che quando si vince è tutto più facile ma questi sono segnali importanti.
If you want to get results you never got you have to do something you never did
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Ale_86
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Re: da godersi assaporandoli lentamente
Vista la mia ignoranza di Francese, contribuisco con qualche articolo UK
BBC Sport ha scritto:
Former England and Lions legend Jeremy Guscott said the Azzurri were well worth their historic win after near misses against Ireland and Wales in Rome earlier in the tournament.
"I thought it was going to be the same result when Bergamasco missed those two kicks in the second half, but Italy dug deep and deserved their victory. It was absolutely fantastic," said the BBC pundit.
Independent ha scritto: Italy say 'merci' to Masi after historic victory
Irish Independent ha scritto: Dogged Azzurri pull off stunning French coup
With a dogged display that is becoming less of a rarity from Roman ranks, Italy came from 12 points down in the Stadio Flaminio to beat France for the first time in the Six Nations.
The Italians were behind from the 14th minute until the 74th, when their sometimes erratic kicker Mirco Bergamasco landed a touchline penalty -- his fifth of the afternoon -- to hand Nick Mallett's team victory and their biggest scalp of 11 seasons in the competition.
Barring the eight-try thumping by England at Twickenham, this has been Mallett's best season in charge with a trip to hapless Scotland still to come. For France, it is the end of their dream of taking the championship. They arrived in Rome looking to reduce the points difference of 53 between them and England, but flew home to plan for Saturday's match in Paris, which could be of more interest to Wales
...
Eurosport UK ha scritto: Six Nations - Italy claim incredible win over France
Reigning Six Nations champions France will only have themselves to blame for the indiscipline that wrecked their hopes, but Italy's outstanding efforts fully merited the astonishing victory.