Da LeSiteRugby:
<BR>
<BR>"<!-- BBCode Start --><B>Les frères Bergamasco en tête à tête</B><!-- BBCode End -->
<BR>
<BR>Auteur de deux essais depuis le début du Tournoi, Mirco Bergamasco confirme tous les espoirs placés en lui. L’arrière du Stade Français s’affirme comme un élément moteur de l’Italie. Au même titre que son frère, Mauro. Rencontres.
<BR>
<BR>
<BR>Quels sont vos objectifs personnels, ainsi que les objectifs de l’Italie pour ce Tournoi 2006 ?
<BR>Mauro Bergamasco : Rentrer dans l’équipe et jouer le plus possible. Surtout que ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup joué en raison d’une blessure. La saison dernière, je me suis blessé dès le deuxième match. Surtout, je veux m’amuser au sein de la sélection.
<BR>Mirco Bergamasco : J’aimerais donner 100% de mon expérience française à cette équipe. En France, j’ai beaucoup grandi. Même si je sais qu’il me reste encore beaucoup de choses à améliorer, j’ai fait des progrès. Maintenant, avec l’équipe, nous souhaitons montrer un peu plus que les années précédentes. Nous avons trouvé un jeu que nous souhaitions mettre en place.
<BR>
<BR>Quel est votre meilleur souvenir en sélection ?
<BR>Ma : Ma première sélection. Je suis rentré lors de la Coupe du Monde en 1999. Mais je n’ai pas eu beaucoup de chance car je me suis blessé et je n’ai pas pu jouer le deuxième match. C’est une histoire un peu bizarre.
<BR>Mi : Mon premier match. Je jouais au Stade de France contre la France. Je suis entré deux fois. La première pour saignement puis dans le dernier quart d’heure. J’ai ressenti beaucoup d’émotion.
<BR>
<BR>Et votre pire souvenir ?
<BR>Ma : (Rires). Je vais devoir faire une liste… Mais je pense aux blessures. Après, c’est sûr qu’il y a les défaites. Mais c’est normal, cela fait partie du sport.
<BR>Mi : Toutes les défaites (rires). Mais je crois que la défaite contre la France (25-0) reste le pire. J’ai raté deux plaquages sur Harinordoquy qui a marqué deux essais. Je voulais faire ce match pour me montrer mais en fait, j’ai fait pire.
<BR>
<BR>Que pensez-vous de votre entraîneur Pierre Berbizier ?
<BR>Ma : Il est arrivé avec beaucoup d’humilité et une envie de travailler. Il a vite compris comment marchait le rugby en Italie. Il est d’ailleurs toujours dans une optique d’observation des joueurs. C’est quelqu’un de très sérieux, fidèle à ses objectifs et qui est en train de transmettre cela au groupe.
<BR>Mi : J’ai commencé à travailler avec lui en novembre car lors de la Tournée d’été, j’étais blessé. Depuis son arrivée, il y a une très bonne ambiance et surtout, il a su instaurer un bon rapport avec les joueurs. Nous avons commencé à faire des choses simples et il a su trouver la manière pour exploiter le potentiel de l’équipe.
<BR>
<BR>Comment aborde-t-on un match ou un Tournoi avec son frère dans la même équipe ?
<BR>Ma : Depuis trois ans, Mirco a beaucoup travaillé. Sa venue en France lui a donné la possibilité de s’améliorer techniquement et mentalement. C’est important de jouer avec lui mais sur le terrain, c’est un copain et un coéquipier comme un autre. Maintenant, c’est normal que nos regards se croisent un peu plus souvent.
<BR>Mi : Mon frère a plus d’expérience que moi et est plus âgé. Quand je suis entré dans l’équipe, il m’a aidé. Il m’a fait prendre conscience que je pouvais réussir. Pendant le match, c’est assez personnel. Nous avons deux places bien différentes et nous nous préparons de notre côté selon nos habitudes.
<BR>
<BR>Comment se sont passés les matchs où vous avez été opposés ?
<BR>Ma : Nous faisons partie d’équipes différentes et il faut le considérer comme tel. La plus inquiète, c’était ma mère parce que nous avons quatre ans de différence et que j’avais plus d’expérience que lui.
<BR>Mi : Nous avons joué l’un contre l’autre quand il jouait à Padoue et moi à Trévise. C’est tranquille. Nous étions très proche sur le terrain. Lui jouait troisième ligne et moi demi de mêlée. Je crois qu’il m’a plaqué une fois. Nous sommes frères mais sur le terrain, il n’y a aucune différence par rapport à un autre joueur.
<BR>
<BR>Comment s’est passée votre arrivée conjointe au Stade Français en 2003 ?
<BR>Ma : Après la Coupe du Monde, je voulais essayer un nouveau championnat. Sans rien dire à mon frère, j’ai également regardé pour lui. C’est alors qu’est arrivée la proposition du Stade Français pour tous les deux. J’ai accepté et je lui ai proposé.
<BR>Mi : C’est exactement comme ça que se sont passées les choses. Je n’avais pas l’intention de partir car je n’avais pas encore une grande expérience. De son côté, il voulait quitter l’Italie après la Coupe du Monde. Le Stade Français le suivait depuis quatre ans et Mauro a parlé de moi. Le club était enclin à me prendre et je suis parti aussi.
<BR>
<BR>Quelle est sa principale qualité ?
<BR>Ma : C’est quelqu’un de très carré qui sait ce qu’il veut. Quand il a un objectif, il le poursuit jusqu’à la fin. Que se soit sur un terrain ou en dehors.
<BR>Mi : Sa qualité mentale. Même dans les moments difficiles, il réagit vite et trouve une solution pour sortir de ce moment, notamment lorsqu’il est blessé.
<BR>
<BR>Et son principal défaut ?
<BR>Ma : Venez chez moi (rires). Nous habitons ensemble et c’est plus facile d’en trouver. Nous en avons tous.
<BR>Mi : (Longue hésitation) Sincèrement, je ne vois pas. On va passer à la suite et je vais réfléchir (rires).
<BR>
<BR>Si vous deviez lui prendre une qualité sur le terrain ?
<BR>Ma : Il y a tellement. (Longue hésitation). Nous sommes tellement complémentaires. Encore une fois, c’est quelqu’un de déterminé qui va au bout de ses objectifs.
<BR>Mi : L’agressivité.
<BR>
<BR>Et si vous deviez vous débarrasser de quelque chose et le lui donner ?
<BR>Ma : Mon jeu au pied. Parce qu’il en a plus besoin que moi.
<BR>Mi : Moi aussi, mon jeu au pied.
<BR>
<BR>Quel est votre point commun ?
<BR>Ma : Nous aimons tous les deux notre sport. Notre vie est réglée sur le rugby.
<BR>Mi : Le fait de ne jamais laisser filer un match et d’essayer jusqu’à la fin.
<BR>
<BR>Et votre principale différence ?
<BR>Ma : Il est peut-être un peu plus impulsif alors que moi, j’ai plus tendance à réfléchir.
<BR>Mi : (Longue hésitation). Il est beaucoup plus extraverti que moi. Par exemple en arrivant en France, il a appris la langue en un mois et n’a pas hésité à parler avec quelques mots. De mon côté, j’ai préféré attendre de maîtriser complètement le français pour m’exprimer.
<BR>
<BR>Si vous deviez lui adresser un message ? On vous laisse le mot de la fin…
<BR>Ma : Je lui dis souvent de travailler sur ses défauts pour avancer."
<BR>
<BR>
<BR>p,s.: dopo ve la traduco
Intervista ai fratelli Bergamasco
Moderatore: Emy77